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L’atrophie rétinienne progressive du chat

 

atrophie rétinienne progressive (ARP) du chat

Atrophie rétinienne progressive chez le chat

 

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L’atrophie rétinienne progressive (ou PRA) est une maladie des yeux qui va entraîner la cécité des chats. Elle est totalement indolore pour l’animal mais est extrêmement handicapante. Cette maladie touche certaines races plus que d’autres et est héréditaire. Malheureusement, il n’existe pas de traitement permettant de guérir ou même de ralentir le processus de l’atrophie rétinienne progressive (APR) du chat.

 

 

Qu’est-ce que l’atrophie rétinienne progressive (APR) chez le chat

 

L’atrophie rétinienne progressive, appelée également par son acronyme ARP, est une maladie génétique touchant la rétine du chat. Elle fut signalée pour la première fois en Suède, dans les années 1980, lorsqu’elle fut diagnostiquée sur des chats de race Abyssin. Dans un premier temps, on appela cette maladie « rdAc », acronyme de « retinial degeneration in Abysinian cats ».

C’est une maladie dégénérative qui s’attaque aux cellules photoréceptrices des yeux. Ces cellules sont composées de cônes et de bâtonnets qui nous permettent de voir. En effet, ils reçoivent la lumière qu’ils vont ensuite envoyer au cerveau sous forme de signaux électriques.

L’atrophie rétinienne progressive (ARP) féline va dans un premier temps toucher les bâtonnets. Or, les bâtonnets sont sollicités pour la vision nocturne car ils sont sensibles à la quantité de lumière. Ainsi, le chat sera de moins en moins à l’aise lorsqu’il sortira la nuit car sa vision baissera. Puis, dans un deuxième temps, l’atrophie rétinienne progressive (ARP) du chat affectera les cônes qui servent à voir les couleurs. L’animal commencera alors à perdre la vue et ce, même en plein jour.

Globalement, l’atrophie rétinienne progressive (ARP) chez le chat n’est pas une maladie courante. Cependant, elle se concentre fortement sur une demie douzaine de races. Environ un tiers des Siamois, Bengal, Munchkin, American Curl, Mandarin, Singapura et le Balinais sont susceptibles d’avoir cette maladie génétique. De plus, l’atrophie rétinienne progressive (ARP) est héréditaire.

La maladie se déclare tôt, à l’âge de 1,5 et 2 ans et la cécité définitive arrive entre 3 et 5 ans. La différence d’évolution de l’ARP varie d’un individu à l’autre et ce, quel que soit sa race.

 

 

Symptôme de l’atrophie rétinienne progressive (APR) chez le chat

 

Dans les premiers temps, il est très compliqué de déceler l’atrophie rétinienne progressive (ARP) chez le chat. En effet, cette maladie ne se voit pas sur les yeux de l’animal. Par conséquent, seuls des changements de comportement pourront être observés.

Au début, l’atrophie rétinienne progressive (APR) empêchera de voir votre chat correctement dans la nuit. De ce fait, il évitera de plus en plus de sortir s’il fait nuit et se déplacera de moins en moins dans la maison s’il fait sombre. Pour essayer de compenser le manque de visibilité de nuit, les pupilles de l’animal seront plus grosses qu’à l’habitude.

Petit à petit, c’est la vue toute entière qui baissera et votre animal verra de moins en moins bien et ce, même de jour. Ainsi, il aura tendance à se cogner dans les meubles de la maison alors qu’il connaît parfaitement son environnement. Si votre chat se cogne assez fréquemment, cela devrait vous alerter. Il faudra alors voir le vétérinaire pour comprendre d’où vient le problème.

Autre indice, lorsque votre chat est atteint de l’atrophie rétinienne progressive (ARP), il aura plus de mal à s’orienter aussi bien en intérieur qu’en extérieur et ce même s’il connaît parfaitement bien l’environnement.

En deux mots, le symptôme de l’atrophie rétinienne progressive (ARP) chez le chat est tout simplement la baisse progressive de sa vue, jusqu’à une cécité complète.

 

 

Diagnostic de l’atrophie rétinienne progressive (APR) du chat

 

Plusieurs examens peuvent être réalisés par des spécialistes et demandent la plupart du temps du matériel sophistiqué. Le vétérinaire pourra commencer par un examen ophtalmoscopique permettant d’analyser le fond de l’œil du chat, notamment sa rétine. Muni d’une lampe spéciale et d’un ophtalmoscope, le vétérinaire scrutera la rétine, située dans le fond de l’œil. Il devra subir une anesthésie générale durant tout le temps de l’inspection.

Pour diagnostiquer l’atrophie rétinienne progressive (APR) chez le chat, le vétérinaire pourra faire un examen complémentaire, appelée électrorétinographie. Cet examen nécessite du matériel de pointe dont seules quelques cliniques vétérinaires spécialisées disposent.

On pourra également faire un test ADN pour savoir si le chat est porteur du gène qui a subi la mutation menant à l’atrophie rétinienne progressive (APR). Ce test peut s’avérer utile notamment pour les races ayant des prédispositions à cette maladie. Il faut tout de même être prudent car un chat peut être porteur du gène en question et être ce qu’on appelle un porteur saint, c’est-à-dire qu’il ne développera pas la maladie.

Ces différents examens permettent de valider ou non la présence de l’atrophie rétinienne progressive (ARP) chez le chat et d’écarter d’autres problèmes similaires tels qu’un glaucome ou d’un décollement de la rétine. De plus, cela donne de précieux résultats quant à l’avancement de l’ARP et de pouvoir mesurer l’évolution des lésions sur la rétine de l’animal.

 

 

Traitement de l’atrophie rétinienne progressive (APR) du chat

 

A ce jour, il n’existe malheureusement aucun traitement pour soigner l’atrophie rétinienne progressive (APR) chez le chat.

L’animal deviendra donc, au final, aveugle.

 

 

 

 

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