L’Hypertension artérielle féline
Entre 15 et 20% des chats âgés de 7 ans sont touchés par cette grave maladie.
C‘est une maladie grave qui provoque une augmentation anormale de la pression sanguine dans les artères et qui va abîmer de façon irréversible plusieurs organes dont les reins, les yeux, le cerveau et enfin, le cœur de votre chat.
Diagnostic de l’Hypertension artérielle du chat
Cette maladie attaque les reins et ainsi amplifie le risque d’avoir une insuffisance rénale chronique.
Elle peut modifier la forme du cœur.
Des convulsions et des difficultés pour se déplacer peuvent apparaître à la suite d’une hypertension artérielle au niveau du cerveau ou la moelle épinière.
Enfin, elle touche le plus souvent les yeux du chat. La rétine va par exemple se décoller souvent accompagnée d’une hémorragie qui va causer une cécité brutale et irréversible.
L’hypertension artérielle féline est également nommée « le tueur silencieux ». En effet, cette maladie peut se déclarer longtemps sans que l’on voit les premiers symptômes arrivés. Mais une fois ces symptômes visibles, la maladie a déjà fait de nombreux dégâts. La plupart du temps, elle touche les chats âgés mais pas uniquement. D’autres maladies peuvent être un élément déclencheur de cette maladie comme l’hyperthyroïdie et l’insuffisance rénale chronique.
Afin de gagner du temps dans le dépistage de la pression artérielle du chat et donc d’éviter les premiers signes de la maladie irréversible, un dépistage auprès d’un vétérinaire est nécessaire. On peut effectuer un dépistage une fois par an pour les chats de plus de 7 ans et 2 fois par an pour ceux de plus de 11 ans. Le dépistage consiste à mesurer la pression artérielle comme pour l’homme mais avec un équipement adapté à l’animal.
Il existe aujourd’hui des solutions si votre chat fait de la pression artérielle. Bien évidemment, il est important de la traiter avant que des lésions irréversibles apparaissent et abîment les organes.
Symptômes de l’hypertension artérielle du chat
- Diminution de la vision. Votre animal aura la fâcheuse tendance d’heurter et de se cogner en se déplaçant.
- Difficultés à se déplacer dû à une mauvaise coordination de ses pattes.
- Convulsions
- Troubles du comportement (miaulement inhabituel, désorientation, etc…)